J’ai testé les serviettes lavables PLiM

Bien que cela fasse un petit bout de temps que je n’ai pas abordé la thématique, celles qui me connaissent savent à quel point les protections hygiéniques alternatives constituent un sujet qui me tient beaucoup à cœur 😀

J’avais notamment rédigé un article pour recenser plusieurs types de protection hygiéniques alternatives ou encore un autre pour déconstruire quelques idées reçues sur la coupe menstruelle. Il y a quelques mois, je suis entrée en contact avec « PLiM« , marque engagée qui milite pour une transparence quant à la compo des tampons et serviettes « classiques » et propose des protections intimes saines, écologiques, fabriquées en France avec éthique.

Grâce à eux, j’ai donc pu donc pu m’essayer à la fameuse serviette lavable et surtout… surtout, tester une nouvelle marque de coupe menstruelle. Et alors là, je peux vous avouer que ça m’a changé la vie.

  1. La serviette lavable

Personnellement, je ne suis pas une grande fan de la serviette hygiénique en règle générale, je n’ai donc pas particulièrement apprécié le port de cette dernière. L’idée était vraiment de tester le produit, son absorption, etc. afin de pouvoir vous faire un retour un peu plus éclairé et aborder le sujet en connaissance de cause.

En l’occurrence, j’ai pu constater qu’elle se fixe bien, n’est pas irritante, absorbe tout à fait correctement le flux et se nettoie très bien. La taille que j’ai reçue (flux moyen +) était un peu trop grande pour moi et pour mon flux menstruel, donc ce n’était pas des plus confortable.

Quid des tissus utilisés pour les protections lavables ? Le coton bio de PliM est certifié GOTS donc issu de l’agriculture biologique, production respectueuse de l’environnement, sans substances toxiques et socialement responsable. La membrane technique imperméable et respirante est certifiée OEKOTEX, donc sans substances nocives (textiles et colorants).

Même si le prix d’achat peut sembler conséquent, il s’agit d’un investissement. Vous n’allez plus racheter un paquet tous les mois, une fois vos serviettes lavables acquises, elles sont supposées avoir une durée de vie de 5 ans. Personnellement je pense que notre santé et notre hygiène intime est un sujet quand même important. On ne devrait pas hésiter à investir quelques dizaines d’euros pour une protection non toxique et eco-responsable. Cependant, rapportés à la durée de vie du produit, un cycle nous « coûte » au final 1 euro… Ca vaaa 🙂

1 serviette coûte environ 17 euros et la marque vous propose des kits à de trois, notamment de serviettes lavables médiums à 66 euros.

Je serais ravie de répondre à vos questions si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas !

SAMSUNG CSC

  1. La coupe menstruelle Lunacopine

J’avais rapidement abordé mes petits soucis de fuites dus à la coupe « Meluna » dans un précédent article. Je n’en comprenais pas vraiment la cause, parfois c’était bon, parfois pas. Aujourd’hui je pense avoir partiellement identifié le problème. Cette dernière est beaucoup (beaucoup !) moins souple que la Lunacopine, dont la texture s’apparente plus à une membrane je trouve. Avec ma nouvelle coupe, je l’insère sans aucune difficulté et elle se déploie tout aussi facilement… C’est un vrai bonheur ! Je la trouve beaucoup plus ergonomique et simple à utiliser. Pour toutes celles qui comme moi, rencontrent quelques petites difficultés d’insertion et compagnie…

Au début j’étais un peu réticente à l’idée de prendre une nouvelle coupe menstruelle alors que j’en possède déjà deux (une taille S et une taille M), je me disais que ça faisait de la multiplication de déchets pour rien, etc. Mais en fait, l’autoflagellation ça va bien cinq minutes ehe, clairement une cup, ça se sort tous les mois, ça dure des années... Alors autant qu’elle soit confortable et fiable quitte à repayer une deuxième ou troisième coupe ou accumuler un déchet de plus.

J’ai pris une taille 1 (qui équivaut à la M de Meluna) et elle est vendue au prix de 25 euros ici.

SAMSUNG CSC

Life changin’

Voilà, voilà ! J’espère que cet article vous aura été utile, qu’il vous aura permis de vous faire un avis sur les serviettes lavables et un nouveau retour sur la coupe menstruelle !

Je remercie PLiM pour la confiance que l’équipe m’a accordée et je vous souhaite une belle journée.

 

Vous avez trouvé cet article utile ? N’hésitez pas à commenter, liker, partager si cela vous a plu, ça fait toujours plaisiiiir ♥

Retrouvez-moi sur Facebook & Instagram pour plus de love-

Oui mais la cup… Ca pue ?

5 questions sur la cup

En un peu plus de deux ans d’utilisation de la coupe menstruelle, pas mal de recherches sur internet et beaucoup d’échanges avec de nombreuses personnes, filles comme garçons… Je me suis dit que cela pouvait être assez intéressant de répondre aux questions les plus posées et que l’on aborde le plus difficilement, sans tabousParce qu’après tout, quand on ne connaît pas vraiment cet étrange objet il y a peut-être quelques notions que l’on pourrait ne pas bien maîtriser ! En avant toute !

1. « Est-ce que je dois enlever ma cup pour faire pipi ? »

 

Jusqu’à preuve du contraire, l’urine et les règles ne s’évacuent pas par la même sortie. Je comprends cependant tout à fait pourquoi on peut penser ça. Grâce à nos amies les serviettes hygiéniques, lorsque l’on va aux toilettes en période de règles, on a l’impression que l’urine est pleine de sang; mais non. Ce n’est qu’une sombre histoire de mélange.

Ta cup reste bien placée là où elle doit être et tu peux faire pipi tranquille. C’est d’ailleurs assez libérateur de pouvoir se rendre aux toilettes pendant tes menstruations et de ne pas être embêtée par la formidable vision d’une serviette, du sang un peu partout ou une ficelle mal placée. Je dis ça, je dis rien.

 

2. »Est-ce que la cup ça pue ? »

 

Lorsque l’on porte des protections de type serviettes hygiéniques classiques, le sang qui s’écoule se trouve en contact avec l’air, c’est donc à ce moment là qu’il s’oxyde et donc que l’on en perçoit une odeur qui peut-être dérangeante (et que les industriels n’hésitent pas à vous coller sur le dos quitte à vous donner des complexes pour mieux vous vendre des serviettes parfumées à la rose des bois…).

La cup doit être vidée environ toutes les 8 heures, 12 maximum. Passé ce délai, je ne peux vous garantir une fraîcheur des premières heures. Mais il faut savoir que non, la cup ne pue pas, votre sang ne pue pas.  On la rince de préférence entre chaque utilisation, sinon on la vide et l’essuie avec du papier toilette. Il faut la laisser tremper environ 15 minutes dans l’eau bouillante (additionnée de vinaigre blanc et/ou de bicarbonate de soude si on le souhaite) et de la laver au savon neutre.

 

3. « Est ce que ma cup peut rester coincée ? »/ « Est-ce que ma cup peut tomber toute seule quand je vais aux toilettes ? »

 

Insérer un bout de silicone dans cet antre sombre et méconnue peut être un poil anxiogène. Sans grande connaissance de l’agencement interne de ce qui se passe un peu plus bas, c’est délicat de s’imaginer concrètement où se positionne la coupe menstruelle, jusqu’où elle peut aller et comment on peut la récupérer sans faute, nous grandes habituées de la ficelle gage de sécurité que l’on a qu’à tirer.

Je vais vous rassurer, votre col n’est pas un puits sans fond dans lequel des objets divers et variés graviteraient après oubli. Lorsque vous introduisez la coupe menstruelle, celle ci se place entre vos parois et surtout entre vos muscles. Contractez le périnée, vous aurez des surprises 🙂 Ce sont ceux-ci qui permettent à la fois d’empêcher qu’elle tombe toute seule, mais également de pouvoir la récupérer facilement. La nature est bien faite non ?

Afficher l'image d'origine

source : mydiamondcup.com

 Si jamais vous avez l’impression qu’elle sera inatteignable plusieurs options :

Choisissez bien votre embout, personnellement, cela me rassurait de prendre une cup dont l’embout était un anneau. J’avais le sentiment qu’en cas de galère, la préhension serait optimale (c’est le cas, pour moi en tous cas).

Accroupissez-vous et poussez avec le périnée, votre coupe menstruelle ne se fera pas prier je vous le promets.

&si jamais, au grand jamais, pour x ou y raison que je ne maîtriserais pas, il arrivait quoi que ce soit (après tout, on a déjà toute entendu parler de la fille qui s’était retrouvée avec deux tampons); nous sommes dans un pays civilisé ou l’on trouve quasiment un gynéco à tous les coins de rue.

 

4. « La cup on la sent toute la journée, ça gêne, ça fait mal ? »

 

Lorsque ta cup est bien placée, c’est à dire juste avant le col, tu ne dois pas la sentir, en tous les cas cela ne doit absolument pas te faire mal. Comme lorsque l’on t’a proposé d’utiliser les tampons il y a quelques années, utiliser une protection hygiénique nouvelle demande un peu de doigté (même déplier les ailettes d’une serviette ++ sans qu’elles se collent entre elles ou se replient peut s’avérer sportif !). Il y a des filles pour qui cela peut ne pas fonctionner, ne pas être le moyen idéal et en soi ce n’est pas très grave ! Mais il ne faut pas se décourager dès la première insertion. Je ne crois pas que l’utilisation du premier tampon ait été une partie de plaisir personnellement ! (Je me demandais même si j’allais pouvoir un jour avoir une vie sexuelle tant c’était compliqué et extrêmement désagréable !).

Afficher l'image d'origine

source : mamangeekette.blogspot.com

Il existe plusieurs pages qui recensent les différents pliages de coupe menstruelle à tester pour que, selon ton anatomie, la coupe menstruelle se déploie au mieux et t’offre une protection optimale. Je ne vous cache pas que quand je vois certains pliages, j’ai l’impression d’être à un concours d’origami tant le truc est un poil trop sophistiqué… Mais si cela peut en aider certaines ! 🙂

Afficher l'image d'origine

source : coupemenstruelle.net

5. « Est-ce que je peux faire du sport avec ma cup ? »

 

Oui, oui, oui et mille fois oui ! La coupe menstruelle est en silicone étanche, donc fini le tampon imbibé de cinq fois son poids d’eau chlorée quand tu as envie d’aller à la piscine peu importe à quelle période de ton cycle tu te trouves !

J’ai testé la course, la natation, le vélo, le yoga et le fitness et tout s’est très bien passé ! De là à te dire que tu peux tenir une posture jambes écartées, bassin en l’air, tête en bas pendant 3 heures… Je ne suis pas allée jusque là ! Mais en tous cas il n’y a aucune raison de se priver de bouger pendant les règles si le seul frein c’est la protection hygiénique !

—–

Encore une fois, je tiens à insister sur le fait que mes articles ont surtout pour but de donner des réponses aux questions que certaines peuvent se poser et surtout de donner de la visibilité à une alternative aux protections hygiéniques classiques qui sont loin d’être les plus optimales, qu’il s’agisse d’un point de vue santé, protection, image de soi ou budget !

Tout le monde peut faire le choix de l’utiliser ou non, mais ce qui est important c’est de savoir entre quoi et quoi vous avez concrètement le-dit choix ! J’ai rédigé il y a quelques jours un article à ce sujet, dans lequel je tentais de rassembler toutes les protections hygiéniques alternatives et naturelles aujourd’hui disponibles 🙂

&puis si jamais tu ne sais pas quoi en faire… Je suis tombée sur cet article plutôt drôle.

Sur ce, à très vite, soyez heureux ♥

Vous avez trouvé cet article utile ? N’hésitez pas à commenter, liker, partager si cela vous a plus, ça fait chaud au ♥ !

Retrouvez-moi sur Facebook & Instagram

 

Protections hygiéniques naturelles et non toxiques, on a quoi comme choix ?

Je vous ai bien souvent parlé de la coupe menstruelle. Que ce soit sur mon blog, sur les groupes, les forums, à mes ami(e)s, à ma famille… Vous n’êtes pas sans savoir que c’est pour moi hyper important de communiquer sur ce sujet et de donner toujours plus de visibilité à nos alternatives périodiques !

SAMSUNG CSC

En effet, les règles, qu’on le veuille ou non, c’est un sujet qui touche la moitié de l’humanité, peu importe ta classe sociale, ta couleur de peau ou tes goûts musicaux. Tous les 28 jours environ, c’est rebelote. Si tu as de la chance, c’est juste un moment un peu plus chiant que les autres, si non, ton acné hormonale se déclenche, ton humeur c’est les montagnes russes et dans ton bas-ventre c’est un vrai champ de bataille. Physiologiquement, on a du mal à y couper et dans la mesure où nous sommes toutes concernées, autant avoir accès au maximum d’informations pour choisir la protection hygiénique qui te conviendra le mieux et sera la plus respectueuse de ton hygiène intime.

Résidus de produits toxiques, taxe tampons hallucinante, pubs désobligeantes, prix exorbitants, y’en a marre de se faire pigeonner par l’industrie de la menstruation. Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus à nous préoccuper de notre santé et à vouloir des produits naturels qui respectent notre corps, notre intimité et l’environnement; le tiercé gagnant.

Alors certes, la coupe menstruelle présente un paquet d’avantages non négligeables : économique, pratique, neutre, permet d’éviter les infections et mycoses souvent causées par l’utilisation de tampons ou serviettes classiques… En gros, utiliser la cup, c’est comme si tu faisais ta vie sans tes règles.

MAIS, il n’y a pas que la coupe menstruelle dans la vie, loin de là. On a le droit de ne pas se sentir à l’aise avec l’idée de tester la cup, d’avoir besoin de temps, de se sentir peut-être trop jeune, etc, etc. Ça ne veut pas pour autant dire qu’on est pas scandalisée par le fait que ce sont plus de 26 041 667 092 serviettes non recyclées qui ont été rejetées dans le monde depuis … JANVIER… Ou par les pubs insupportables que l’on nous diffuse pour nous pousser à acheter des protections traitées, polluantes, pleines de résidus toxiques, blanchies au chlore et pleine de plastique…!

Alors à part la coupe menstruelle, aujourd’hui, on a quoi comme alternatives ?

  1. Les protections classiques : serviettes et tampons en coton bio

Ce sont des protections sans matière synthétique, sans plastique, sans parfum (potentielleAfficher l'image d'origine source d’irritations et de démangeaisons) et sans cellulose. Fabriquées à base de matières naturelles et sans matériaux issus de la pétrochimie, ces protections n’ont normalement subi aucun blanchiment au chlore et sont biodégradable à 95% (cela peut évidemment varier selon les marques).

Dans le cadre d’une démarche naturelle, ces protections sont vraiment géniales, reste la problématique de la production de déchets. Malgré tout, 13 fois par an, à raison d’une moyenne de quatre serviettes par jour, cela en fait du déchet. Dans tous les cas, c’est déjà une belle avancée en terme d’éloignement des produits conventionnels et toxiques de sa routine.

2. Les serviettes lavables

Afficher l'image d'origine

Serviettes IMSEVIMSE sur brindilles.fr

Il s’agit de serviettes en tissus réutilisables, en général équipées de pressions ou scratch pour les fixer à vos sous-vêtements. En coton naturel et encres toxiques, ces protections seront utilisables pendant 5 à 10 ans (selon votre rythme d’utilisation, celles vers lesquelles vous vous tournerez). Ces dernières se lavent en machine à 30 ou 40°c ou à la main, avec quelques gouttes supplémentaires de Tea Tree pour son côté anti bactérien. Je pense très bientôt en tester afin de pouvoir vous conseiller un peu mieux sur ce mode de protection menstruelle.

 

 

 

3. Les éponges menstruelles

Je suis comme vous, je découvre. Il s’agit d’une éponge de mer Mensi, naturelle, commeAfficher l'image d'origine
celle que l’on peut utiliser pour se frotter le corps. On la mouille légèrement et l’insère comme un tampon ou une coupe menstruelle. Cette dernière absorbe le flux, toutes les 4/5heures, il faut la sortir puis la rincer à l’eau froide puis la laver au savon avant de la ré-insérer. J’ai trouvé quelques infos ici, « ma féminité nature » mais je ne connais personne qui l’utilise. Si il y en a parmi vous, j’aimerais beaucoup connaître votre expérience, ce serait super intéressant !

 

4. Le flux instinctif

C’est une nouvelle façon de vivre ses règles que j’ai découverte avec étonnement il y a quelques mois. Je ne pratique personnellement pas le flux instinctif mais je trouvais intéressant de vous en parler un peu, certaines d’entre vous peuvent être intéressées ! En gros (très gros), il s’agit de ne plus porter de protections hygiéniques mais de se « retenir », comme lorsque l’on a envie d’aller aux toilettes par exemple, et de ne libérer son flux qu’une fois aux toilettes ou sous la douche. Alors pour le coup c’est complètement zéro-déchet 🙂 Je vous laisse découvrir l’article de Mini « Vivre ses règles au naturel », qui le pratique et en parle mille fois mieux que moi !

J’espère que cet article vous aura été utile & vous aura permis de faire des découvertes intéressantes ! C’est l’occasion d’échanger autour de cet article, si vous connaissez d’autres protections alternatives, si vous avez un feedback sur l’une citée dans cet article… N’hésitez pas, commentez ! 🙂

Sur ce, à très vite, soyez heureux ♥

Vous avez trouvé cet article utile ? N’hésitez pas à commenter, liker, partager si cela vous a plus, ça fait chaud au ♥ !

Retrouvez-moi sur Facebook & Instagram

Améliorer son impact ecofriendly #1 : 10 gestes

Réduire son impact environnemental ne demande pas tant d’efforts que cela et avant d’arriver au zéro-déchet, il y a quelques étapes transitoires très faciles à adopter et qui permettent déjà une nette amélioration en terme de consommation responsable.

SAMSUNG CSC

♥ Cup, cotons lavables et brosse à dents interchangeable ♥

Aujourd’hui, parlons de l’endroit que je préfère tant c’est facile d’améliorer sa consommation : la salle de bain. Je vous propose donc dix gestes ultra simple pour être plus eco-friendly.

  1. Remplacer son gel douche par un savon solide
  2. Remplacer son shampoing par un shampoing solide
  3. Remplacer son tube de dentifrice par un dentifrice solide
  4. Remplacer ses cotons jetables par des cotons lavables
  5. Remplacer sa brosse à dents en plastique par une brosse à dents en bambou compostable ou une brosse à dent durable dont l’embout est remplaçable
  6. Utiliser des brosses nettoyantes manuelles plutôt qu’une brosse électrique
  7. Remplacer son gommage industriel par de l’huile de coco et du bicarbonate de soude, ou du marc de café, ou de l’huile d’olive et un peu de sucre
  8. Remplacer le shampoing sec en bombe par un shampoing sec en poudre
  9. Remplacer son déo par un mélange maison à base d’huile de coco/bicarbonate de soude/quelques gouttes d’huile essentielle
  10. Troquer ses bandes ou pot de cire par une préparation maison, qui se conserve deux mois au frigo : la pâte à sucre (la recette de préparation ici)

 

SAMSUNG CSC

  1. On remplace ses protections hygiéniques par une coupe menstruelle
  2. On achète du papier toilette recyclé
  3. On ne nettoie pas ses toilettes avec du Canard WC mais avec du vinaigre blanc et du citron
  4. On utilise une goutte d’huile essentielle pour désodoriser ou une petite coupelle avec un fond de bicarbonate de soude
  5. On place une bouteille d’eau d’un litre dans le réservoir de la chasse d’eau. Ainsi lorsque celle-ci se re-remplit on économise un litre d’eau potable pour évacuer un pipi
  6. On peut envisager de ne tirer qu’une chasse d’eau tous les deux passages aux toilettes

SAMSUNG CSC

Vous avez trouvé cet article utile ? N’hésitez pas à commenter, liker, partager si cela vous a plus, ça fait chaud au ♥ !

Retrouvez-moi sur Facebook & Instagram

 

 

 

 

Ce n’est pas parfait mais ce n’est pas grave

Cela fait un bout de temps que j’ai envie de rédiger cet article, mais je ne sais pas vraiment par où commencer ou comment aborder le sujet, donc si ça vous parait ultra brouillon, ne partez pas en courant, il y a peut-être deux trois trucs qui peuvent vous intéresser 🙂

Depuis un petit moment maintenant, je dirais deux bonnes années, je suis en réelle transition vers un mode de consommation plus durable et l’utilisation de produits dont les compos sont plus simples ou qui permettent de réduire drastiquement ses déchets.

On ne va pas parler alimentaire mais plutôt hygiène et beauté aujourd’hui. Changer ses habitudes c’est compliqué et parfois, l’équivalent « naturel » n’est pas à la hauteur du produit que l’on utilisait avant. Aujourd’hui je voulais « lever un tabou » (toutes proportions gardées) sur ces alternatives que l’on vante (moi la première) mais qui ne sont pas si simples que cela à utiliser. 

  1. La cup

1baed-cup_menstruelle_conseils_avis_12b2La cup c’est vraiment formidable. Vraiment. (D’ailleurs, si vous souhaitez en savoir un peu plus, vous pouvez jeter un oeil à l’article que je lui ai consacré ici) Mais, mais, mais, il m’est déjà arrivé de me lasser, au bout de quelques mois. Parce que l’insertion peut être fastidieuse, que parfois je n’arrive pas à la mettre correctement, et malgré deux ans d’utilisation, y’a des jours, quand ça veut pas, ça veut pas. Au lieu de me torturer, pendant un ou deux jours je repasse à une protection hygiénique plus conventionnelle (en général je trouve ça tellement moins naturel que ça me redonne foi en la cup DIRECT), et je reviens doucement à la cup, quand je sens que j’en ai envie.

Oui pendant deux jours je vais produire des déchets, mettre des trucs pas clairs en contact avec mon intimité, mais ce ne sont que quelques jours sur des mois d’utilisation de la cup. Alors plutôt que de me traumatiser, je relativise, prend du recul et pars du bon pied.

2. Le dentifrice naturel

Quand j’entends dentifrice naturel, je parle surtout de l’utilisation de poudre ou d’huile de coco à la place de dentifrice que l’on peut trouver en magasin bio, je suis par contre vraiment adepte du dentifrice à l’argile (type Argiletz ou la version maison de ma mère) et aujourd’hui me brosser les dents avec du Signal me détruit la bouche. Mais bon, on retrouve malgré tout l’emballage non recyclable du tube et la compo est pas à 100% maîtrisée comme lorsque l’on utilise un produit unique. Cependant, c’est vraiment un cap que j’ai du mal à passer !

& alors ? J’utilise peu de dentifrice (une petite noisette), car finalement, c’est le brossage énergique et régulier qui nettoie vos dents et je garde un tube plusieurs mois, évitant d’en consommer à outrance. Et puis ma super brosse à dents déclipsable me fait réduire drastiquement mes déchets de salle de bain !

3. Les poudres lavantes

IMG_1394Pour le moment, j’alterne toujours shampoing bio et poudres lavantes (je vous en parlais un peu ici) car j’ai vraiment du mal à maîtriser ces dernières. La texture et l’odeur ne me ravissent pas particulièrement et je ne suis pas très satisfaite de la tête de mes cheveux après. Parfois c’est pas mal, parfois c’est raté, je n’ai pas le cheveux très net et il re-graisse plus vite que d’habitude ! Certainement un coup de main à prendre, ou la nécessité de les laver plusieurs fois de cette manière pour que le cuir chevelu s’y habitue ?

Si vous pouvez m’éclairer, ce serait top !

En gros, j’avais envie de dire que parfois, le changement ça prend du temps, que s’auto-flageller ce n’est pas très positif et qu’il faut aussi savoir constater le chemin parcouru avant de ne se focaliser que sur le chemin qu’il reste à faire 🙂 L’important c’est qu’une fois que l’on se pose les bonnes questions et que l’envie de changer profondément nos habitudes pour les remplacer par des gestes plus responsables et respectueux, la graine a germé, il n’y a plus qu’à la planter 🙂

Il y en a sûrement des dizaines d’autres, mais ce sont ceux qui me sont venus le plus naturellement en tête ! & vous ? Qu’est-ce qui vous cause le plus de fil à retordre dans vos habitudes naturelles ?

Bisettes ♥

Et si on économisait 375 € ? / La « cup » ou coupe menstruelle –

bonjour

1baed-cup_menstruelle_conseils_avis_12b2
Je souhaitais aborder avec vous le thème de la coupe menstruelle, aussi appelée « cup ». De quoi s’agit il ? D’une alternative aux périodiques habituellement utilisés lors de vos règles. Plus hygiénique, libératrice et éco-responsable, après plus d’une année d’utilisation, je pense pouvoir vous en parler objectivement. De plus, à chaque fois que je me rends dans un magasin bio, je check leur rayon hygiène intime et je vois que de plus en plus de lieux la propose à des prix abordables ! (Dernière repérée : 20€ chez Satoriz – ça change de l’unique option DivaCup à 40€ !)

Lire la suite