Se réconcilier avec soi même et avec « le » Poil, je ne me suis pas épilée pendant 6 mois et je le vis bien.

Une fois passée ma période ado ultra contrôle freak de mon corps, durant laquelle j’effectuais une chasse méticuleuse concernant tout ce qui pouvait me différencier de la masse (c’est comme cela que l’on se retrouve avec le sourcil en point virgule et la gambette rasée à 14 ans)(mais si Maman tu comprends, mes poils ça me complexe énoooormément)(pitié je veux juste être comme tout le monde et me fondre dans la masse et ne surtout pas être la poilue du collège merci)(les ados sont cruels)(on va arrêter les parenthèses ici) ; je suis arrivée au constat que l’épilation de la jambe était un truc qui me soulait plus qu’autre chose. Bon gré mal gré, je profitais de la trêve hivernale pour espacer les coups de rasoir et laisser un peu de répit à mon poil. Et puis en février dernier, j’ai testé de faire de la pâte de sucre maison, me suis épilée avec et là, oh étonnement, mes poils ont mis plusieurs semaines à repousser et ils l’ont fait de manière très étonnante. Très fin, blond, assez doux. En fait, je trouvais ça très joli et là, j’ai commencé à me questionner.

Pourquoi je m’épile les jambes ?

Est-ce que moi, juste moi, cela me dérange ? Non, je ne crois pas… En plus ça me soule clairement de le faire. Alors pourquoi est-ce que je m’inflige cela ? Je crois que dans l’inconscient collectif d’aujourd’hui, une femme avec des poils, n’est pas une femme. Elle n’est pas féminine, pardon. Elle ne prend pas soin d’elle, se néglige, et surtout mon dieu, c’est très triste, ne cherche certainement pas à être désirable. Mais pourtant, il me semble que ce poil si répugnant est bel est bien là, il fait partie de notre patrimoine féminin de base. Pourquoi est-il si mal vu le pauvre ?

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De qui vient cette pression ?

Pour moi, cette pression sociale autour d’un corps féminin lisse et imberbe est injuste. On devrait être libre de s’épiler ou non. Il n’est pas question ici de jeter la pierre aux nanas qui s’épilent, au contraire, je souhaite vraiment faire passer un message de tolérance. Chacun fait ce qu’il veut b**** edlj*ze  qp$dz^. C’est un peu comme le port du soutien gorge. Dans quelle mesure, le regard de quelqu’un qui nous est complètement extérieur et dont, au final, on se fout un peu de l’avis, doit compter dans la façon dont on perçoit notre corps ? Et je me posais aussi une autre question… De qui vient cette pression ? Des hommes, des femmes, de nous mêmes ? J’ai souvent l’impression que les femmes sont très intransigeantes entre elles et vont regarder d’un mauvais œil celles qui ne s’intéressent guère à leur pilosité… A creuser.

Comment je les ai vécus, ces six mois poilue ?

Pour des raisons d’esthétique et de confort qui me sont propres, je n’ai pas le même rapport avec le reste de ma pilosité que celle de mes jambes. Depuis cette fameuse épilation à la pâte de sucre, mes poils naturels sont réapparus, comme je le disais plus haut, blonds, dorés, jolis quoi. Le processus s’est fait un peu par hasard, je n’avais pas vraiment prévu de me lancer dans cette petite expérience. Et attention, je vis dans le sud, donc depuis mai, je suis en robe/short/jupe en permanence sans ressentir de gêne particulière quant à mes jambes. En fait, ces pauvres petits ne me dérangent absolument pas.

Je ne trouve pas que cela atteint mon intégrité physique, je n’ai pas l’impression de « me négliger » mais plutôt d’aimer mon corps dans son entièreté et surtout de l’accepter enfin pleinement.

Je ne suis plus en guerre permanente, en traque continuelle du moindre poil qui dépasserait, j’ai lâché du lest et ça fait tellement de bien.

Presque débutée sur un malentendu, cette « expérience » aura été l’une des plus salvatrice de ma transition vers plus de lâcher prise. Même si les poils sur mes jambes gênent certaines personnes, au final, en quoi cela me concerne ? Ce n’est certainement pas pour un regard en biais dans le métro de Marie, que je ne connais ni d’Eve, ni d’Adam, que je vais passer une heure par semaine à traquer le oilp dans ma salle de bain. Et puis pourquoi cela les gêne t’elles, d’ailleurs ? Je n’oblige personne à l’autodafé de rasoirs et bandelettes de cire. Au contraire, le plus important pour moi c’est d’être en accord avec ce que l’ON veut. Si l’on a envie d’avoir les jambes épilées, je ne vois pas le problème, et inversement.

Depuis que j’ai laissé libre cours à la repousse pileuse sur mes gambettes, j’ai ressentie une réelle sensation de liberté. Et un soulagement. Vous savez, ce moment, où, vous êtes juste bien. En harmonie, en phase, avec ce corps qui vous accompagne depuis des années.

My body, my rules

Comme j’adore regarder mon basilic pousser, je m’épanouis au travers de cette forme de vie qui habille mon corps. Qui me rappelle que rien n’est figé. Que les choses s’acceptent. Que parfois il est plus facile de vivre en paix avec ce que l’on pense être un « nuisible » plutôt que perdre son énergie à le traquer.

Il y a quand même une démarche hyper sado masochiste derrière l’épilation, non ? Non seulement ça fait mal (ok ok, pas toujours, pas chez tout le monde blablabla), mais en plus, c’est une bataille perdue d’avance ! Dans une semaine, leurs petites têtes noires vont poindre à nouveau le bout de leur nez et ça va recommencer. Encore et encore.

Il y a une ou deux semaines, j’ai décidé de me reépiler, pour voir. Verdict ? Je préfère quand mes poils dorés sont là. Etonnement, je suis déçue de m’être épilée à nouveau.

Laisser mes petits poils habiller mes jambes, le revendiquer, en discuter avec qui veut, c’est un peu ma façon pacifiste de dire « fuck » à une société dont certaines normes et codes me pompent l’air. Et vous savez quoi ? En 6 mois de poils, dont environ 4 en shorts et compagnie, je n’ai eu qu’un regard « choqué ». C’était qui ? Une petite nana de 19 dans le métro qui a fait les gros yeux à sa copine en montrant mes jambes… Alors ?

Donc oui, vous pourrez avancer des tas d’arguments : tu es blonde, tu as les poils fins, tu as de la chance, etc, etc. Oui peut-être. Mais tant que vous n’aurez pas fait l’expérience vous même, qui va bien au delà de juste apprécier sa pilosité en tant que composante même de son corps, vous ne saurez pas. C’est peut-être plus simple pour moi, mais ce n’est évident pour aucune fille/femme en 2016 de tirer un trait sur l’épilation.

D’ailleurs, vous, vous entretenez quel rapport avec votre pilosité ? Vous en pensez quoi ? J’ai hâte d’échanger avec vous autour de cela.

Comme toujours, ma conclusion c’est tout simplement, vivez heureuse, poilue, épilée, semi-épilée, tant que c’est un choix fait en pleine conscience qui n’entrave pas la perception que vous avez de vous même. Vous êtes jolies. Peu importe le nombre de poils qui recouvrent votre corps.

 

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5 Bio-ty hacks efficaces, pas chers et ecofriendly

On en a pas mal entendu parler ces derniers temps, notamment sur Pinterest et Youtube… Mais quand j’ai commencé à voir déferler ces fameux « beauty hacks » sur la toile, pas du tout mais alors pas du touuut ecofriendly, mon sang n’a fait qu’un tour et j’ai failli avaler mon tofu aux graines de lin germées de travers ! Mention spéciale à la personne qui a eu l’idée de couper un protège slip en deux pour se le coller sous la paupière afin de… ne pas avoir de miettes de fard à paupières sur son fond de teint. & pensée à tous les protèges slips gâchés à travers le monde pour sauver son contouring. (Alors que dans certaines régions du monde les femmes n’ont même pas accès à des protections hygiéniques décentes, breeeef, on marche sur la tête). Comme d’hab’, je m’égare.

biotyhacks

Aujourd’hui je voulais vous parler de cinq « BIO-ty hacks » qui permettent de contourner l’achat et l’utilisation de certains produits pleins de cochonneries et d’obtenir des « soins » à coûts microscopiquement rikikis, sans vraiment sortir de chez soi, en deux secondes et sans produire de déchets. Formidable n’est-ce pas ?

1. »Oh **** mes cheveux sont vraiment pas au top ce matin »

J’en avais rapidement parlé dans mon article concernant ma nouvelle routine capillaire, mais tout ce qui est farine de blé, fécule de maïs, talc... C’est d’une efficacité redoutable sur les racines grasses et les cheveux raplaplas ! Pour moi le shampoing sec c’est un peu la vie, surtout quand tu décides d’étirer en longueur chaque période entre deux lavages. Dans une démarche de laisser un peu d’air et de répit à mon bulbe capillaire, l’application d’un shampoing sec plein de merdouilles ne me semblait pas vraiment logique.

Aujourd’hui je saupoudre ma farine par pincée, je masse, je laisse poser le temps de me brosser les dents et blablabla, tête en bas, on re-massouille, coup de brosse emballé c’est pesé. Si tu as l’âme à la bidouille, n’hésite pas à te confectionner un peu pot de fécule/farine/poudre auquel tu ajouteras quelques gouttes d’huiles essentielles (menthe pour la fraîcheur, pamplemousse pour assainir, etc.)

Info numéro 1 : pour les filles qui ont les cheveux foncés et qui cherchent un shampoing sec qui ne laisse pas de traces plus claires ou ne blanchit pas les cheveux, foncez sur la poudre de cacao 🙂

Info numéro 2 : constat d’une copine, l’application de shampoing sec sur les racines la veille au soir, permettant à notre poudre d’absorber tranquillement le gras du cheveux serait plus efficace qu’une application en rush le matin même 🙂

 

2. « OMG, il n’y a plus de déo, je vais passer 35 minutes dans le bus et courir jusqu’au boulot… Je fais quoi ?! »

Par contre en bonne accro à l’huile de coco, tu en as toujouuuuuuuuuuuurs un pot chez toi. Une noisette d’huile au creux de l’aisselle et bim, te voilà désodorisée. Si tu n’as pas la peau sensible, n’hésite pas à tapoter un peu de bicarbonate de soude ou de talc sur ton enduction 🙂

 

3. « Des envies de gommage cocooning ? »

Que tu sois de celles qui ne pensent à se faire un gommage que tous les 36 du mois ou au contraire, que pour toi, le gommage ça ne rigole pas, c’est une fois par semaine sans y déroger… Ces deux recettes sont pour toi :

  • Un fond de bol d’huile de coco (ou huile végétale de ton choix : olive, jojoba, avocat…), quelques cuillères de bicarbonate de soude (à toi de voir quand la consistance de ta préparation te convient)… Une fois que je me suis lavée, je m’applique ce gommage, puis je rince… & c’est juste une tuerie ! J’ai la peau super douce et veloutée, méga hydratée et exfoliée. Ma recette préférée !
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, 3 de sucre roux et 1 de citron

Rapide, économique, zéro déchet, ecofriendly, cruelty free, garanti sans perturbateurs endocriniens, naturel, frais, homemade... La liste est longue !

 

4. « Cicatrisation naturelle »

On commence à connaître l’huile de coco et l’aloe vera comme cicatrisant naturels mais quid du miel ? Après avoir vu un reportage hyper étonnant sur une clinique qui soignait les plaies post-opératoires avec du miel, je me suis un peu penchée sur la question. Le miel de thym, de manuka ou de lavande (car les vertus de ces plantes s’associent à celles du miel)(mais pas que !) sont particulièrement reconnus pour leur propriétés antiseptiques, antibactériennes, antifongiques et cicatrisantes.

Après avoir lavé la plaie à l’eau ou au sérum phy, on applique le miel en couche fine et uniforme sur cette dernière. A renouveler toutes les 24 heures. Si jamais vous avez plus d’infos à partager à ce sujet, n’hésitez pas à laisser un commentaires, je suis preneuse pour plus d’infos et cela pourra aider beaucoup de personnes 🙂

 

5. « Ca coince, besoin d’un coup de pouce lubrifié ? »

Je n’ai pu lire que très peu d’articles sur le sujet et cette info, apprise par hasard au détour d’une conversation à Bali a changé beaucoup de choses pour moi ! L’huile de coco est un super lubrifiant, voilà. Naturel, neutre, comestible… Non seulement elle sera un très chouette coup de pouce si vous êtes sujette à quelques sécheresses ou irritations mais en plus, ses propriétés anti bactériennes, anti inflammatoires, anti fongique… en feront une alliée de taille contre tous types d’incommodités intimes de type mycoses et compagnie.

Par contre il est important de noter qu’huile de coco et préservatif ne font pas bon ménage, cette dernière ayant tendance à le rendre poreux…

A noter que rien n’empêche de remplacer l’huile de coco par une autre huile végétale, de type jojoba ou amande douce 🙂 Il n’y a plus qu’à se servir sur l’étagère ehe.

Alors ? Convaincues par ces cinq BIO-ty hacks qui vont vous rendre la vie plus simple ? Les connaissiez-vous ? En avez-vous d’autres à partager ?

 

Sur ce, à très vite, soyez heureux ♥

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Update capillaire : routine au naturel

routine cap

Il y a quelques mois, je vous avais un peu décrit ma routine capillaire au naturel entre poudres et shampoing bios. Depuis que j’ai emménagé à Marseille, l’été, la mer, le soleil, la pollution de la ville, la qualité de l’eau… il y a eu quelques modifications.

A savoir que j’ai les cheveux assez fins, plutôt longs et avec un léger mouvement. Depuis que je suis passée à une routine naturelle, je suis de plus en plus surprise par la nature de mes cheveux... Alors qu’avant ils étaient ternes, hyper cassants (je n’arrivais pas à avoir de longueur, ils ne « poussaient pas », comme on dit), avec un mouvement spécial que j’essayais de dompter à grand renfort de fer à lisser et shampoing « douceur, brillance, argent, gloire, beauté »… Aujourd’hui j’ai une chevelure en bonne santé et des cheveux qui ma foi, ont plutôt bonne mine & poussent à vitesse grand v ! (En septembre 2014, je les avais coupé au dessus des épaules, pour donner un ordre d’idée) Donc inutile de vous dire à quel point je suis un million de milliard de fois convaincue que plus les soins sont simples et naturels... Plus les cheveux se portent bien !

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Mon toupet juillet 2016

Rythme de lavage : Alors qu’avant j’étais arrivée à espacer mes lavages d’une semaine, facilement, aujourd’hui je les lave tous les quatre/cinq jours et je les rince abondamment dès que nécessaire (à chaque sortie plage/piscine notamment !).

Shampoing utilisé : Gros gros coup de cœur pour le shampoing solide « Coiffé décoiffé » de la savonnerie Aubergine que j’utilise maintenant depuis début mai. Fait en Bretagne, c’est un shampoing artisanal qui contient du rhassoul, ricin et de l’huile essentielle de sauge.

MINI SHAMPOING "COIFFÉ DÉCOIFFÉ"

Version mini du « coiffé décoiffé »

Le savon est à base d’huiles de coco, d’olive, de ricin, de tournesol, de karité brut, eau, glycérine végétale, rhassoul, sauge sclarée, huile essentielle de sauge sclarée, mica.

Saponifié à froid et sans huile de palme, ce shampoing solide est très agréable à utiliser, sent bon et laisse mes cheveux doux et légers 🙂

Si vous passez d’une shampoing classique plein d’agents gaînants et texturisants, je ne vous cache pas que cela risque de vous faire bizarre, les sensations sont différentes et il faut quelques lavages pour que le cuir chevelu et les cheveux s’adaptent à votre nouveau soin. Mais vraiment, persévérez, cela en vaut vraiment le coup !

Entre les shampoings : Si j’ai le cheveux qui re-graissent un chouilla entre deux lavages, je dégaine mon arme magique : la farine ou la fécule de maïs ! Je prélève un peu de farine l’applique sur mes racines, je frotte tête en bas et je brosse… &BIM. Je ne saurais recommander plus efficace comme shampoing sec ! Et en plus ça donne du volume !

Si vous aimez bien bidouiller, la fécule de maïs, un peu plus fine et soyeuse est très agréable à utiliser, je la mélange à quelques gouttes d’huiles essentielles (de menthe pour un petit coup de frais, par exemple) et hop, un shampoing sec fraîcheur, zéro déchet et micro budget !

Soins : J’applique fréquemment une noisette d’huile de coco sur les pointes avant d’aller me coucher. Pas trop histoire que tout soit absorbé le lendemain et que je n’ai pas à les rincer.

Idées de masques : Quand j’y peeeeense, je prépare une pâte à base de rhassoul ou de poudres ayurvédiques, je pose à la racine de mes cheveux, j’attends, j’attends, j’attends, je rince et bim, cuir chevelu purifié, cheveux gaînés, brillants, doux.

masque réparateur

Brossage : Je me brosse les cheveux au moins deux fois par jour. Déjà, j’adore, ça me détend, et puis c’est hyper important, cela masse le cuir chevelu, permet de répartir le sébum (le gras des racines va être déplacé pour hydrater les pointes plus sèches, c’est fou) & surtout cela permet de débarrasser les cheveux des impuretés, de la pollution et des cheveux cassants.

J’utilise une Tangle Teezer que j’aime beaucoup. Alors certes c’est du 100% plastique et je regrette un peu le manque de durabilité de ma brosse mais je ne pense pas que transitionner vers le zéro déchet veuille dire balancer tout ce que l’on a en plastique et qui est utilisable pour le remplacer par du bois, donc… Je garde 🙂 Cela fait quelques années maintenant que j’utilise la TT et j’en suis très contente. Ergonomique, format pratique, massage crânien très agréable et je trouve qu’elle lustre hyper bien le cheveux.

Proscrit : D’autant plus en été, j’utilise vraiment aucune source de chaleur sur mes cheveux. Ni lisseur, ni sèche cheveux 🙂

Je vous ai même fait un récap 🙂 & vous votre routine capillaire, elle est composée de quoi ?

routine naturelle cheveux

Sur ce, à très vite, soyez heureux ♥

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& les parfums naturels alors, on en parle ?

FRESH MARKET

J’aime beaucoup les odeurs et ce, depuis toute petite. A tel point que pendant quelques temps, je voulais même être « nez » & lier le parfum à ma carrière professionnelle. Comme l’histoire nous l’a montré, j’ai emprunté d’autres chemins mais je ne me suis jamais bien éloignée de celles que j’aimais tant.

Lorsque j’ai lancé le blog, j’avais envie de découvrir et de vous faire découvrir de nouvelles marques que celles que l’on connaît déjà par coeur, de belles personnes qui font des choses rares. Passant en revue tous les produits du quotidien, particulièrement en cosmétique, je me suis rendue compte que je ne m’étais jamais vraiment penchée sur la question du parfum ! Je n’avais jamais associé la parfumerie au bio et au naturel, alors que bon d’un point de vue impact environnemental &humain (production, provenance, conditionnement, main d’oeuvre, etc.) et santé (les perturbateurs endocriniens toussa, on en parlera plus bas), y’a pas mal à faire ! De fil en aiguille, j’ai alors découvert l’aromaparfumerie Aimée De Mars et j’ai été très intéressée par leur démarche. Cela a été un plaisir de découvrir leurs créations et de travailler avec eux. Pour cette expérience, je me suis totalement abandonnée à leur savoir faire. Je n’avais pas d’idée précise de ce que je voulais, &commander un parfum sur internet, malgré les descriptions précises, ce n’est pas évident.

« Une odeur jeune, fraîche, un peu sucrée, gourmande mais légère »

Voilà ni plus ni moins ce que j’ai demandé à Morgane, avec qui j’ai été en contact. J’appréhendais un peu la réception du parfum, me disant que c’est dur de choisir pour quelqu’un, qu’il y a vraiment des odeurs qui ne me conviennent pas, blablabla … & j’ai été mais tellement agréablement surprise ! J’ai reçu le parfum »Lily Ange » et comment vous dire… C’est un délice ! Cette odeur me convient tout à fait, me correspond, me met de bonne humeur… Bref je suis vraiment plus que ravie. Quand je le porte je me sens déterminée, motivée et rayonnante ♥

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Alors OK, mais du coup, ça a quoi à voir avec la cosmétique naturelle, toussa toussa ? Leur marque a reçu la mention de l’association « Slow Cosmétique » qui recense toutes les entreprises engagées qui proposent des produits propres, éthiques, durables et un marketing raisonnable. D’ailleurs n’hésitez vraiment pas à aller sur le site si vous le ne connaissez pas, c’est une jolie mine d’or sur le sujet.

Les parfums sont donc Made in France, non testés sur les animaux et à 95% minimum d’origine naturelle. Ils sont sans colorant, ni filtre chimique, ni phtalate, sans musc polycyclique et contiennent un cœur actif de 21 essences naturelles.

Ce que j’ai beaucoup aimé c’est qu’il y a derrière chaque création une démarche aromathérapeutique et ils utilisent la synergie des huiles essentielles pour lier la bienfaisance de ces dernières aux fragrances. Il y a une réelle association des soins du corps et de ceux de l’esprit, réunis dans un mélange très réussi et justement balancé. J’ai été séduite par leur démarche, leurs valeurs et leur gentillesse.

Leurs produits ont un coût, mais qui n’est pas vraiment éloigné des parfums cracras fabriqués en Chine de grandes marques que l’on peut trouver dans les parfumeries que nous ne citeront pas. Si la démarche du naturel, du bio et du responsable vous intéresse, en privilégiant un parfum comme ceux de Valérie Demars (petite fille d’Aimée &créatrice), c’est tout un eco-système éthique et respectueux, qui fait fonctionner l’économie française dans lequel vous investissez et que vous soutenez. D’un point de vue un peu moins rigolo, passer au naturel, et notamment au parfum naturel permet de limiter sur ce front notre exposition aux perturbateurs endocriniens… Je vous joins deux articles qui parlent bien mieux que moi du sujet et que je trouve pertinent, révélateurs et source de réflexion, « Cancer, le scandale des perturbateurs endocriniens dans les cosmétiques » & « Cosmétique. Un parfum de honte. »

Cela me tenait à cœur de mettre en valeur leur travail car j’ai vu peu d’article concernant la parfumerie naturelle et pourtant, il y a de très belles choses qui sont faites.

Ma sélection :

Mythique Iris, je l’ai découvert en échantillon, l’odeur poudrée et gourmande me fait tourner la tête.

L’Eau 21, c’est un parfum pour homme, mais personnellement je ne fais pas vraiment le distingo. J’adore porter des fragrances musquées et boisées, et j’ai vraiment adoré celle-ci.

Les Kits découvertes, pour chaque catégorie, vous trouverez un kit de trois ou quatre échantillons selon, ainsi qu’un roll-on qui vous permettront de découvrir une famille olfactive pour 25€.

Du coup je sais d’ores et déjà qu’un de ces parfums va figurer en tête de liste rapport aux cadeaux de Noël 😀 (la meuf qui vit dans le futur).

&vous, l’aromaparfumerie ça vous parle ? Vous aviez déjà pensé aux alternatives naturelles en termes de parfum ? Ou comme moi, ça arrive après la prise de conscience huile de coco, cosmétiques solides et vinaigre blanc ? 🙂

 

Sur ce, à très vite, soyez heureux & sentez bon 🙂 ♥

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Oui mais la cup… Ca pue ?

5 questions sur la cup

En un peu plus de deux ans d’utilisation de la coupe menstruelle, pas mal de recherches sur internet et beaucoup d’échanges avec de nombreuses personnes, filles comme garçons… Je me suis dit que cela pouvait être assez intéressant de répondre aux questions les plus posées et que l’on aborde le plus difficilement, sans tabousParce qu’après tout, quand on ne connaît pas vraiment cet étrange objet il y a peut-être quelques notions que l’on pourrait ne pas bien maîtriser ! En avant toute !

1. « Est-ce que je dois enlever ma cup pour faire pipi ? »

 

Jusqu’à preuve du contraire, l’urine et les règles ne s’évacuent pas par la même sortie. Je comprends cependant tout à fait pourquoi on peut penser ça. Grâce à nos amies les serviettes hygiéniques, lorsque l’on va aux toilettes en période de règles, on a l’impression que l’urine est pleine de sang; mais non. Ce n’est qu’une sombre histoire de mélange.

Ta cup reste bien placée là où elle doit être et tu peux faire pipi tranquille. C’est d’ailleurs assez libérateur de pouvoir se rendre aux toilettes pendant tes menstruations et de ne pas être embêtée par la formidable vision d’une serviette, du sang un peu partout ou une ficelle mal placée. Je dis ça, je dis rien.

 

2. »Est-ce que la cup ça pue ? »

 

Lorsque l’on porte des protections de type serviettes hygiéniques classiques, le sang qui s’écoule se trouve en contact avec l’air, c’est donc à ce moment là qu’il s’oxyde et donc que l’on en perçoit une odeur qui peut-être dérangeante (et que les industriels n’hésitent pas à vous coller sur le dos quitte à vous donner des complexes pour mieux vous vendre des serviettes parfumées à la rose des bois…).

La cup doit être vidée environ toutes les 8 heures, 12 maximum. Passé ce délai, je ne peux vous garantir une fraîcheur des premières heures. Mais il faut savoir que non, la cup ne pue pas, votre sang ne pue pas.  On la rince de préférence entre chaque utilisation, sinon on la vide et l’essuie avec du papier toilette. Il faut la laisser tremper environ 15 minutes dans l’eau bouillante (additionnée de vinaigre blanc et/ou de bicarbonate de soude si on le souhaite) et de la laver au savon neutre.

 

3. « Est ce que ma cup peut rester coincée ? »/ « Est-ce que ma cup peut tomber toute seule quand je vais aux toilettes ? »

 

Insérer un bout de silicone dans cet antre sombre et méconnue peut être un poil anxiogène. Sans grande connaissance de l’agencement interne de ce qui se passe un peu plus bas, c’est délicat de s’imaginer concrètement où se positionne la coupe menstruelle, jusqu’où elle peut aller et comment on peut la récupérer sans faute, nous grandes habituées de la ficelle gage de sécurité que l’on a qu’à tirer.

Je vais vous rassurer, votre col n’est pas un puits sans fond dans lequel des objets divers et variés graviteraient après oubli. Lorsque vous introduisez la coupe menstruelle, celle ci se place entre vos parois et surtout entre vos muscles. Contractez le périnée, vous aurez des surprises 🙂 Ce sont ceux-ci qui permettent à la fois d’empêcher qu’elle tombe toute seule, mais également de pouvoir la récupérer facilement. La nature est bien faite non ?

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source : mydiamondcup.com

 Si jamais vous avez l’impression qu’elle sera inatteignable plusieurs options :

Choisissez bien votre embout, personnellement, cela me rassurait de prendre une cup dont l’embout était un anneau. J’avais le sentiment qu’en cas de galère, la préhension serait optimale (c’est le cas, pour moi en tous cas).

Accroupissez-vous et poussez avec le périnée, votre coupe menstruelle ne se fera pas prier je vous le promets.

&si jamais, au grand jamais, pour x ou y raison que je ne maîtriserais pas, il arrivait quoi que ce soit (après tout, on a déjà toute entendu parler de la fille qui s’était retrouvée avec deux tampons); nous sommes dans un pays civilisé ou l’on trouve quasiment un gynéco à tous les coins de rue.

 

4. « La cup on la sent toute la journée, ça gêne, ça fait mal ? »

 

Lorsque ta cup est bien placée, c’est à dire juste avant le col, tu ne dois pas la sentir, en tous les cas cela ne doit absolument pas te faire mal. Comme lorsque l’on t’a proposé d’utiliser les tampons il y a quelques années, utiliser une protection hygiénique nouvelle demande un peu de doigté (même déplier les ailettes d’une serviette ++ sans qu’elles se collent entre elles ou se replient peut s’avérer sportif !). Il y a des filles pour qui cela peut ne pas fonctionner, ne pas être le moyen idéal et en soi ce n’est pas très grave ! Mais il ne faut pas se décourager dès la première insertion. Je ne crois pas que l’utilisation du premier tampon ait été une partie de plaisir personnellement ! (Je me demandais même si j’allais pouvoir un jour avoir une vie sexuelle tant c’était compliqué et extrêmement désagréable !).

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source : mamangeekette.blogspot.com

Il existe plusieurs pages qui recensent les différents pliages de coupe menstruelle à tester pour que, selon ton anatomie, la coupe menstruelle se déploie au mieux et t’offre une protection optimale. Je ne vous cache pas que quand je vois certains pliages, j’ai l’impression d’être à un concours d’origami tant le truc est un poil trop sophistiqué… Mais si cela peut en aider certaines ! 🙂

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source : coupemenstruelle.net

5. « Est-ce que je peux faire du sport avec ma cup ? »

 

Oui, oui, oui et mille fois oui ! La coupe menstruelle est en silicone étanche, donc fini le tampon imbibé de cinq fois son poids d’eau chlorée quand tu as envie d’aller à la piscine peu importe à quelle période de ton cycle tu te trouves !

J’ai testé la course, la natation, le vélo, le yoga et le fitness et tout s’est très bien passé ! De là à te dire que tu peux tenir une posture jambes écartées, bassin en l’air, tête en bas pendant 3 heures… Je ne suis pas allée jusque là ! Mais en tous cas il n’y a aucune raison de se priver de bouger pendant les règles si le seul frein c’est la protection hygiénique !

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Encore une fois, je tiens à insister sur le fait que mes articles ont surtout pour but de donner des réponses aux questions que certaines peuvent se poser et surtout de donner de la visibilité à une alternative aux protections hygiéniques classiques qui sont loin d’être les plus optimales, qu’il s’agisse d’un point de vue santé, protection, image de soi ou budget !

Tout le monde peut faire le choix de l’utiliser ou non, mais ce qui est important c’est de savoir entre quoi et quoi vous avez concrètement le-dit choix ! J’ai rédigé il y a quelques jours un article à ce sujet, dans lequel je tentais de rassembler toutes les protections hygiéniques alternatives et naturelles aujourd’hui disponibles 🙂

&puis si jamais tu ne sais pas quoi en faire… Je suis tombée sur cet article plutôt drôle.

Sur ce, à très vite, soyez heureux ♥

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Protections hygiéniques naturelles et non toxiques, on a quoi comme choix ?

Je vous ai bien souvent parlé de la coupe menstruelle. Que ce soit sur mon blog, sur les groupes, les forums, à mes ami(e)s, à ma famille… Vous n’êtes pas sans savoir que c’est pour moi hyper important de communiquer sur ce sujet et de donner toujours plus de visibilité à nos alternatives périodiques !

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En effet, les règles, qu’on le veuille ou non, c’est un sujet qui touche la moitié de l’humanité, peu importe ta classe sociale, ta couleur de peau ou tes goûts musicaux. Tous les 28 jours environ, c’est rebelote. Si tu as de la chance, c’est juste un moment un peu plus chiant que les autres, si non, ton acné hormonale se déclenche, ton humeur c’est les montagnes russes et dans ton bas-ventre c’est un vrai champ de bataille. Physiologiquement, on a du mal à y couper et dans la mesure où nous sommes toutes concernées, autant avoir accès au maximum d’informations pour choisir la protection hygiénique qui te conviendra le mieux et sera la plus respectueuse de ton hygiène intime.

Résidus de produits toxiques, taxe tampons hallucinante, pubs désobligeantes, prix exorbitants, y’en a marre de se faire pigeonner par l’industrie de la menstruation. Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus à nous préoccuper de notre santé et à vouloir des produits naturels qui respectent notre corps, notre intimité et l’environnement; le tiercé gagnant.

Alors certes, la coupe menstruelle présente un paquet d’avantages non négligeables : économique, pratique, neutre, permet d’éviter les infections et mycoses souvent causées par l’utilisation de tampons ou serviettes classiques… En gros, utiliser la cup, c’est comme si tu faisais ta vie sans tes règles.

MAIS, il n’y a pas que la coupe menstruelle dans la vie, loin de là. On a le droit de ne pas se sentir à l’aise avec l’idée de tester la cup, d’avoir besoin de temps, de se sentir peut-être trop jeune, etc, etc. Ça ne veut pas pour autant dire qu’on est pas scandalisée par le fait que ce sont plus de 26 041 667 092 serviettes non recyclées qui ont été rejetées dans le monde depuis … JANVIER… Ou par les pubs insupportables que l’on nous diffuse pour nous pousser à acheter des protections traitées, polluantes, pleines de résidus toxiques, blanchies au chlore et pleine de plastique…!

Alors à part la coupe menstruelle, aujourd’hui, on a quoi comme alternatives ?

  1. Les protections classiques : serviettes et tampons en coton bio

Ce sont des protections sans matière synthétique, sans plastique, sans parfum (potentielleAfficher l'image d'origine source d’irritations et de démangeaisons) et sans cellulose. Fabriquées à base de matières naturelles et sans matériaux issus de la pétrochimie, ces protections n’ont normalement subi aucun blanchiment au chlore et sont biodégradable à 95% (cela peut évidemment varier selon les marques).

Dans le cadre d’une démarche naturelle, ces protections sont vraiment géniales, reste la problématique de la production de déchets. Malgré tout, 13 fois par an, à raison d’une moyenne de quatre serviettes par jour, cela en fait du déchet. Dans tous les cas, c’est déjà une belle avancée en terme d’éloignement des produits conventionnels et toxiques de sa routine.

2. Les serviettes lavables

Afficher l'image d'origine

Serviettes IMSEVIMSE sur brindilles.fr

Il s’agit de serviettes en tissus réutilisables, en général équipées de pressions ou scratch pour les fixer à vos sous-vêtements. En coton naturel et encres toxiques, ces protections seront utilisables pendant 5 à 10 ans (selon votre rythme d’utilisation, celles vers lesquelles vous vous tournerez). Ces dernières se lavent en machine à 30 ou 40°c ou à la main, avec quelques gouttes supplémentaires de Tea Tree pour son côté anti bactérien. Je pense très bientôt en tester afin de pouvoir vous conseiller un peu mieux sur ce mode de protection menstruelle.

 

 

 

3. Les éponges menstruelles

Je suis comme vous, je découvre. Il s’agit d’une éponge de mer Mensi, naturelle, commeAfficher l'image d'origine
celle que l’on peut utiliser pour se frotter le corps. On la mouille légèrement et l’insère comme un tampon ou une coupe menstruelle. Cette dernière absorbe le flux, toutes les 4/5heures, il faut la sortir puis la rincer à l’eau froide puis la laver au savon avant de la ré-insérer. J’ai trouvé quelques infos ici, « ma féminité nature » mais je ne connais personne qui l’utilise. Si il y en a parmi vous, j’aimerais beaucoup connaître votre expérience, ce serait super intéressant !

 

4. Le flux instinctif

C’est une nouvelle façon de vivre ses règles que j’ai découverte avec étonnement il y a quelques mois. Je ne pratique personnellement pas le flux instinctif mais je trouvais intéressant de vous en parler un peu, certaines d’entre vous peuvent être intéressées ! En gros (très gros), il s’agit de ne plus porter de protections hygiéniques mais de se « retenir », comme lorsque l’on a envie d’aller aux toilettes par exemple, et de ne libérer son flux qu’une fois aux toilettes ou sous la douche. Alors pour le coup c’est complètement zéro-déchet 🙂 Je vous laisse découvrir l’article de Mini « Vivre ses règles au naturel », qui le pratique et en parle mille fois mieux que moi !

J’espère que cet article vous aura été utile & vous aura permis de faire des découvertes intéressantes ! C’est l’occasion d’échanger autour de cet article, si vous connaissez d’autres protections alternatives, si vous avez un feedback sur l’une citée dans cet article… N’hésitez pas, commentez ! 🙂

Sur ce, à très vite, soyez heureux ♥

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Améliorer son impact ecofriendly #1 : 10 gestes

Réduire son impact environnemental ne demande pas tant d’efforts que cela et avant d’arriver au zéro-déchet, il y a quelques étapes transitoires très faciles à adopter et qui permettent déjà une nette amélioration en terme de consommation responsable.

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♥ Cup, cotons lavables et brosse à dents interchangeable ♥

Aujourd’hui, parlons de l’endroit que je préfère tant c’est facile d’améliorer sa consommation : la salle de bain. Je vous propose donc dix gestes ultra simple pour être plus eco-friendly.

  1. Remplacer son gel douche par un savon solide
  2. Remplacer son shampoing par un shampoing solide
  3. Remplacer son tube de dentifrice par un dentifrice solide
  4. Remplacer ses cotons jetables par des cotons lavables
  5. Remplacer sa brosse à dents en plastique par une brosse à dents en bambou compostable ou une brosse à dent durable dont l’embout est remplaçable
  6. Utiliser des brosses nettoyantes manuelles plutôt qu’une brosse électrique
  7. Remplacer son gommage industriel par de l’huile de coco et du bicarbonate de soude, ou du marc de café, ou de l’huile d’olive et un peu de sucre
  8. Remplacer le shampoing sec en bombe par un shampoing sec en poudre
  9. Remplacer son déo par un mélange maison à base d’huile de coco/bicarbonate de soude/quelques gouttes d’huile essentielle
  10. Troquer ses bandes ou pot de cire par une préparation maison, qui se conserve deux mois au frigo : la pâte à sucre (la recette de préparation ici)

 

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  1. On remplace ses protections hygiéniques par une coupe menstruelle
  2. On achète du papier toilette recyclé
  3. On ne nettoie pas ses toilettes avec du Canard WC mais avec du vinaigre blanc et du citron
  4. On utilise une goutte d’huile essentielle pour désodoriser ou une petite coupelle avec un fond de bicarbonate de soude
  5. On place une bouteille d’eau d’un litre dans le réservoir de la chasse d’eau. Ainsi lorsque celle-ci se re-remplit on économise un litre d’eau potable pour évacuer un pipi
  6. On peut envisager de ne tirer qu’une chasse d’eau tous les deux passages aux toilettes

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Consommer moins pour consommer mieux : les cosmétiques

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Petit story-telling, il y a à peine deux ans, deux ans et demi, j’étais encore une relativement grosse consommatrice de cosmétiques. Je me maquillais normalement (teint et yeux), lisais beaucoup de blogs beauté, avais très envie de tester de nouveaux produits en permanence. J’étais constamment à la recherche de la crème qui laisserait ma peau douce et lisse, du mascara qui me ferait de longs, beaux et denses cils, du shampoing qui fortifierait, lisserait tout en donnant du volume, hydraterait, illuminerait, perfectionnerait... Bref, me ferait des cheveux de déesse. De la crème qui ferait disparaître mes vergetures, pis tant qu’à faire ma cellulite… J’en passe et des meilleures.

Clairement, je cherchais le produit miracle qui me ferait me sentir bien dans ma peau, grâce auquel je m’accepterais enfin et me sentirais exister dans le regard des autres. Ni plus ni moins.

Si l’on est objective, en début de vingtaine, on est quand même plutôt fraîche et on n’a pas vraiment besoin de se tartiner le corps/les cheveux de tonnes de produits pour que ses derniers soient en bonne santé.

C’est en passant quelques mois à Bali, avec comme produits cosmétiques : un savon, un shampoing (bio Le Petit Olivier), un nettoyant pour le visage, un mascara et de l’huile de coco que j’ai profondément changé à la fois ma routine et à la fois le rapport que je peux avoir avec moi-même.

Lorsque j’étais là bas, je ressentais beaucoup beaucoup beaucoup moins ce besoin d’acheter, de consommer, d’avoir telle ou telle chose pour être heureuse. Déjà la stimulation marketing était bien moins forte, et n’étant pas vraiment réceptive aux opés pour les produits blanchissants, j’étais plutôt safe. & puis je me sentais bien comme j’étais, où j’étais. En phase. Et étonnement, alors que je prenais « moins soin » de mon apparence, mes cheveux étaient bien plus beaux, ma peau se portait très bien, je n’avais pas de problème particulier.

C’est quoi « prendre soin de soi » ? Si l’on écoute Christina Cordula, c’est aller chez le coiffeur, s’épiler les sourcils, les aisselles et les jambes, faire des couleurs, des soins, se maquiller… Pour moi aujourd’hui, prendre soin de ma personne c’est plutôt bien dormir, m’assurer que la vie que j’ai correspond à la vie que je souhaite, me sentir en phase avec ceux et ce qui m’entoure, manger à ma faim et des produits de qualité (locaux, bios…), voyager, rencontrer de nouvelles personnes... Bref. C’est ma vie qui prend soin de moi en fait.

Bien évidemment, je ne nie pas que s’occuper de son apparence physique soit un plaisir, un moment agréable, je pense simplement que ce n’est pas en testant des dizaines de crèmes, de shampoings, de gel douches et de crayon à sourcils que l’on se sentira mieux. Au contraire. Prendre soin de son corps et l’aimer c’est aussi le préserver de produits nocifs et agressifs, bourrés de composants dont on ne maîtrise pas les impacts sur notre organisme sur le long terme.

Réduire le nombre de produits que l’on utilise et simplifier par le naturel ne veut pas dire que ce ne sont plus des moments plaisir, bien au contraire.

Aujourd’hui j’utilise quoi, concrètement ?

  • Produits lavants : un pain de savon au karité et à l’huile d’argan, un pain de savon pour me laver les mains (à côté du lavabo), un shampoing solide, des poudres lavantes (poudre ayurvédique, poudre d’ortie et rhassoul)
  • Hydratation et soin du visage,  du corps et des cheveux : huile d’argan et huile de coco
  • Divers : Dentifrice à l’argile Argiletz (la recette du dentifrice de ma moza ici); Baume du tigre blanc
  • Objets : un rasoir (pour les aisselles), une brosse nettoyante pour le visage, une brosse pour le corps, une brosse à cheveux, une brosse à dent, une pince à épiler, des cotons lavables, une coupe menstruelle, un coupe ongle, un petit ciseau
  • Maquillage : un mascara, un eye-liner, un crayon à sourcils
  • Quand il fait trop froid dehors et que mes cheveux sont encore humides, j’utilise le sèche-cheveux. Mes cheveux n’ont pas vu de lisseur depuis des mois et ne s’en portent pas plus mal !

Pourquoi cet article ? Parce que j’ai la triste sensation, qu’en tant que femme et cible marketing privilégiée de l’industrie cosmétique, cette quête insensée de perfection au travers de l’achat de produit x ou y, nous promettant un futur plus lisse et brillant est vaine. Et qu’en plus d’être vouée à l’échec (si les crèmes rendaient plus belle, plus intelligente et plus sympa, ça se saurait), cette consommation effrénée a un impact négatif sur la perception que l’on a de soi.

Comme pour beaucoup de chose, je crois que l’important est d‘être dans la juste mesure, et surtout, de savoir se questionner. Quel est le but ? Est-ce que l’achat de ce treizième shampoing va vraiment changer quelque chose ? Est-ce que c’est vraiment ce dont mes cheveux ont besoin ? Ce dont moi, j’ai besoin ? Est-ce que je me maquille pour me mettre en valeur ou pour camoufler ?

Je souhaitais vraiment aujourd’hui discuter avec vous des cosmétiques, car je me suis rendue compte ces derniers temps à quel point j’avais réussi à m’en détacher. Et pourtant, je n’ai jamais été aussi bien dans ma peau et dans mon corps que cette dernière année. Alors, hasard ?

&vous, quelle est votre démarche concernant les cosmétiques ? Quel est votre produit fétiche ? Vos astuces, votre ressenti..?

 

Voici les 8 questions que je me pose avant d’acheter un produit et qui me permettent de d’identifier la raison de l’achat et donc de décider si c’est utile, ou non :

  • En ai-je vraiment besoin ? (Je n’ai pas ce produit, ni de produit équivalent; son précédent est vide/bientôt vide) 
  • L’achat de ce produit a pour but de traiter un problème visible (boutons etc.) ou invisible (manque de confiance en moi) ?
  • Est-ce que ce que me promet ce produit est atteignable en modifiant facilement quelques habitudes (boire plus d’eau, faire un peu de sport, manger plus sainement, dormir mieux…) ?
  • Est-ce que j’ai la place pour le stocker ?
  • Vais-je l’utiliser en entier ?
  • Le contenant est-il recyclable/réutilisable ?
  • La composition est-elle respectueuse de ma peau et de l’environnement ?
  • Est-ce que je pourrais acheter ce même produit de façon à encourager le commerce éthique ou local ?

 

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