Après une conversation ultra intense et riche sur mon mode de consommation (merci Ben et Maëla !), j’ai encore plus envie de partager avec vous ces astuces du quotidien qui coûtent peu et qui changent beaucoup. Mon problème jusqu’alors, c’était le format. Trop de choses à dire, peu de cohérence entre chaque thème… L’alimentation, le make up, les soldes, … Trop de choses qui me font tiquer et à propos desquelles j’ai envie de discuter !
Donc, j’ai choisi d’aborder le quotidien au travers des lieux : la salle de bain, le coin toilette, la chambre, la buanderie, la cuisine… Chaque article traitera de comment transitionner doucement mais surement vers un mode de consommation responsable. Ce que j’entend par responsable ?
Aujourd’hui, le monde dans lequel nous évoluons n’est pas dans un système de croissance indéfini, nous puisons les ressources et consommons à n’en plus pouvoir sans penser à la Terre que nous laisserons à nos enfants. Je ne me suis pas arrêtée de vivre en consommant moins et mieux, bien au contraire. J’ai toujours été plus ou moins sensible aux problématiques liées à l’environnement mais depuis mon retour d’Indonésie, je pense que le recul que j’ai sur notre consommation européenne est beaucoup plus juste et je suis beaucoup moins « tolérante » avec moi-même. Clairement, avec tout ce que nous savons aujourd’hui d’un point de vue environnemental et tous les services et initiatives qui nous entourent en Europe, ne pas réfléchir à sa consommation est fort dommage.
Rien de pire que ces expats que j’ai pu rencontrer à Bali et qui jugeaient les Indos/Asiatiques comme des gens sales qui avaient bien besoin des occidentaux pour leur apprendre à jeter leurs déchets. Si nous n’avions pas la chance en France d’avoir des poubelles juste devant notre porte, collectées régulièrement par un service mis en place par le Gouvernement, combien se préoccuperaient-ils de revendre leur papier ici, les bouteilles là-bas, les déchets organiques par là et les déchets non-recyclables à la décharge ? Il suffit de constater l’état des rues de Marseille quand les éboueurs étaient en grève. Personne ne s’occupe personnellement de SES déchets. Normal ?
Puisque aujourd’hui mon nouveau mantra est de tendre vers le « moins c’est mieux« , j’ai envie de partager mon parcours avec vous. J’ai envie d’échanger, d’apprendre plus et aussi de montrer que c’est facile. Parce qu’on a tous sa part de responsabilité et que l’important c’est que chacun fasse sa part du job, à son échelle, à son rythme.
Je ne suis pas née citoyenne responsable convaincue (oui j’évite consciencieusement les termes que je considère comme des étiquettes, « végétarienne », « écolo », « féministe »… J’en parlerais dans un article consacré seulement à ce thème). A 20 ans je mangeais cordons bleus et poissons panés avec plaisir, je ne pensais ni local ni social, juste un peu bio, et un an en arrière je prenais allègrement tous les sacs plastiques H&M et compagnie alors que je refusais ceux de chez Monop. Entre autres. Je n’avais pas assez de recul. Loin de moi la volonté de pointer du doigt ceux qui feraient « mal ». C’est une transition, ça se fait doucement, ça s’intellectualise, ça provoque l’échange et l’évolution. Aujourd’hui, je ne vois pas le mal partout, bien au contraire. Je réfléchis, sélectionne, adapte ma consommation en accord avec mes valeurs et les choses en lesquelles je crois. Consommer c’est un acte militant. Dans notre société, tout est basé sur la possession, le statut. Rien ne se quantifie en bonnes actions, en idées positives mais en monnaie. Ce système cependant instauré après guerre, alors que l’industrie battait son plein, que le plein emploi était monnaie courante et les ressources « inépuisables ». Aujourd’hui, notre génération constate les limites, la finitude de notre monde. Nous avons les connaissances et les cartes en main, cessons d’être égoïstes et pérennisons !
Sur ce… A très vite !
Chakras before Karma 